Montpellier : ISV, l’école de commerce qui ne met pas d’eau dans son vin
A Montpellier l’Institut supérieur du vin est une école de commerce spécialisée. Elle forme des responsables export en vins et spiritueux et répond parfaitement aux besoins en recrutement de la filière.
A l’Institut supérieur du vin (ISV) de Montpellier, pas question de traiter les métiers du vin comme une option parmi d’autres. Cette école de commerce fondée en 2013 par Véronique Soulier, originaire d’une famille de vignerons de Pézenas, forme exclusivement des spécialistes de la filière vin aux techniques de ventes à l’export et du marketing. Non reconnue par la Conférence des grandes écoles, l’ISV délivre, dans le cadre d’un MBA ouvert aux titulaires d’un diplôme de niveau Bac +3, un Titre de Responsable export des vins et spiritueux, inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) de niveau Bac +5. « Nous n’avons pas la prétention d’avoir le parcours d’une grande école, en revanche, nous avons fait le choix de former des professionnels de la filière vin qui répondent parfaitement aux besoins du marché et nous sommes d’ailleurs la seule école à avoir cette certification », décrit Emmanuelle Robert, la responsable pédagogique.
80 % des cours en anglais
Les enseignements phares du MBA balayent des cours de dégustation, « d’anglais du vin », de commerce, viticulture, œnologie… ainsi que le commerce international, dans le cadre de séminaires de marchés. Un focus sur le marché chinois par exemple, ou sur les spécificités des marchés du vin en Amérique latine. L’oenotourisme, la communication et les relations presse sont également au programme. Particularités affichées par l’établissement ? 80% des cours de MBA sont dispensés en anglais et tous les enseignants sont des professionnels en exercice. A la sortie les statistiques semblent pour le moins flatteuses. « 97% des diplômés de la dernière promo était en poste au bout de six mois avec un salaire moyen de 32.000 euros par an », indique l’ISV.
Le MBA coûte 9500 euros en première année, et 10.500 euros en deuxième année. Si les promotions étaient jusqu’à présent volontairement limitées à 20 étudiants, sélectionnés sur dossier scolaire, entretien de motivation, niveau de langue, et épreuve écrite, dès 2020, une promotion fera sa rentrée en alternance. A la clé pour les inscrits, la garantie de passer 16 mois en entreprise en deux ans.
Béatrice Girard – Lire sur le site Tout l’Emploi